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- La pêche
Pour prendre les brèmes sur ce parcours, il faut taper l’eau sans arrêt.
Pendant que la ligne fait sa coulée, Philippe serre une boulette de la main droite.
Pas de perte de temps. L’anti retour du moulinet est libre et Philippe régule la tension du fil avec la paume de la main en rendant plus ou moins de fil.
A la touche, il bloque la bobine et ferre très amplement pour être en contact. Premier poisson, une petite plaquette.
Philippe envoie la boule d’amorces préparée avec la fronde et place son waggler immédiatement dans le nuage. Une seconde plaquette, un peu plus grosse est prise.
Philippe est confiant : le poisson rentre.
Effectivement une troisième brème de 600 grammes échoue dans l’épuisette et Philippe poursuit sa pêche. Soudain c’est plus lourd. Il faut beaucoup de doigté et de patience.
C’est un barbeau de plus d’un kilo qui s’est accroché à l’hameçon par la nageoire anale. Pas de précipitation et Philippe me confie qu’il a modifié le montage initial. Il traîne d’environ un mètre et ceci explique qu’il a harponné ce poisson qui rend les armes après dix minutes d’efforts.
La pêche se poursuit au même rythme, un poisson à chaque coulée : brèmes, gardons, chevesnes…
Merci à Philippe pour cette démonstration qui vous permettra d’être rapidement efficace sur ce parcours de compétition internationalMa propre expérience.
J’ai testé à plusieurs reprises la différence entre le fait de noyer ou non la bannière. La justesse du conseil est flagrante car j’ai enregistré beaucoup plus de touches en laissant floter le fil librement à la surface sans dégraisser le nylon. Par contre, sur un blocage du waggler, bannière totalement noyée, j’ai enregistré un départ fougueux. Mon BDL était en 12/:°° et au bout de trois secondes, le poisson s’est décroché très facilement !. Décroché… pas vraiment… mon hameçon N°18 Feeling 3410 était ouvert à 180°.
Dépité par cette mésaventure j’ai laissé tomber l’expérience pour revenir aux recommandations de Philippe, mais ceci mérite d’être approfondi lors d’une prochaine séance.
A retenir :
- Comme esches, il vaut mieux utiliser des asticots rouges.
- Il est conseillé de ne pas noyer la bannière.
- L’émerillon baril N°8 sert de plomb de touche.
- Le bas de ligne varie de 50 cm à 1,50 m.
- L’anti-retour du moulinet reste libre.
- Il faut rappeler d’une boulette d’amorces à chaque coulée.
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